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 Présentation Achille Capella

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morgan t. connhelly

morgan t. connhelly

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Présentation Achille Capella Vide
MessageSujet: Présentation Achille Capella   Présentation Achille Capella EmptyMer 3 Juil - 13:40




achille capella
« The painter should not paint what he sees, but what will be seen »
- paul klee

prénom et nom achille capella. âge 45. date et lieu de naissance 1974 à Florence. nationalité américain. origines italiennes. état civil en couple. orientation sexuelle homosexuel. occupation voleur d'oeuvres d'art de grande valeur. situation financière très riche. traits de caractère charismatique - calme - posé - intelligent - cultivé - possessif - jaloux - rêveur - audacieux - discret - propre - polyvalent - réfléchi - pacifiste - doux - minutieux - consciencieux - épicurien. groupe haunted soul.

plans sur la comète
Je me raccroche à une série de fantômes, les images de mes états passés. Il me égratignent les mollets à désirer me caler avec eux dans une abysse qui ne traîne aucun fond. Je me vois tomber, si je ne m'agrippe pas à mes dernières volontés. Je prie chaque jour, et m'envole au creux de mes souvenirs, ou de l'illusion physique de ce monde que mes yeux m'offrent. J'essaie de jouir de ma vie, à travers un monde de démons. Je n'ose croire que j'en suis un.

face cachée
pseudo BoogyLou, je sais pas c'est quoi un spf type de personnage inventé! multicompte non. crédit des icônes TAG et moi. où as-tu connu OTB ? ICI. que penses-tu du forum ? IL EST TROP BEAU ET C'EST TROP BIEN ÉCRIT ENFINNNN UN FORUM DE BOMBE ATOMIQUE. un petit mot ? plein d'amour et de paix <3

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Dernière édition par morgan t. connhelly le Ven 5 Juil - 19:25, édité 2 fois
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Présentation Achille Capella Vide
MessageSujet: Re: Présentation Achille Capella   Présentation Achille Capella EmptyMer 3 Juil - 14:23




Florence, Italie, 1979

Il y avait quelque chose dans la fumée d'un cigar qui réconfortait. Le ton volubile et mesquin de sa dérive était envoûtant. Plutôt que d'obéir à la gravité et l'air, elle s'acharnait à s'affaiblir doucement au rythme qu'elle désire bien prendre pour s'éteindre. Une fonction tout à fait gracieuse.

Achille avait cinq années en corps. Une passion de nom de foi se lamentait déjà à vouloir jaillir de son crâne en captivité. C'était le dévouement de la contemplation. Sa théorie implicite intérieure jouissait du fait que l'individu n'ait d'autre que d'être un récepteur à merveilles. Contempler la beauté d'une scène, devenir l'action de regarder, oublier son existence et faire disparaître, avec l'émancipation d'un bonheur sucré, toutes traces du poids d'un égo humain révoltant. Achille n'avait qu'une envie de s'évader sans broncher.

L'enfant n'avait le droit de jouer avec d'autres enfants. Il passait une vie avec sa mère, devenant un érudit parfait dès l'âge potent d'être une éponge à information vitales comme inutiles. Maman le forgeait avec l'attention et la douceur qui aurait fait verdir la Madonne même. Le plan était de le gorger de cet intérêt forcé pour l'intelligence des mathématiques et la culture des mots, pour une douance sans faille.

Père était la présence derrière le cigar. Monsieur Capella était austère et aimant. Parfois présent pour sa famille, d'autres temps plus longs partis en voyages d'affaires. Sur un fidèle amour d'une passion florale, aussi délicat que le parfum d'un sein parfait à l'étreinte maternelle, se tenait sa femme. Entre eux, Achille jouait à l'ange parfait, pour être aimé.

Mais Achille avait compris que la brillance de l'esprit s'étendait sous toutes ses formes et volontés. Son intérêt était l'art, ce qui ne semblait pas s'adonner à son père. Il refusait la plupart des requêtes, aussi précieuses étaient-elles. Jamais on ne prononçait les questions qui pouvaient éclaircir la raison de son isolement. Père ne voudrait pas. De toute façon, l'enfant ne lui parlait jamais. Les voyages d'affaire étaient interdits de frôler aucune des bouche de la famille Capella. Grand-maman, qui habitait avec eux, était la seule à donner des brisures de pistes pour comprendre les épopées d'un père parti. Elle disait que la vengeance n'avait aucun prix. Elle disait que le silence tricotait la guérison des proches. Ce genre de dialectes mâchouillés qu'un enfant de cinq ans ne digère pas très bien.

De toute façon, dans leur manoir au bord de la mer, plombé de l'air pur d'un jardin clair, entourée d'une écurie à chevaux de sang pures, jamais le besoin de survivre à ces mystères ne s'était fait ressentir.

Puis, un soir, chacun des membres de la famille dormait, une bande d'hommes en noir entrèrent dans le manoir. Ils prirent la mère, la grand-mère et l'enfant, et les agenouiller de force sur la pelouse, devant la maison qu'ils imbibaient de gasoline. Le feu dévora le manoir entier, d'ailleurs il tuaient les chevaux enfermés dans l'écurie. Les italiens portaient l'accent du sud, de très loin, et n'avaient pas sorti papa de la maison.

Achille pleurait dans les bras de sa maman, en sentant la chaleur du carnage lui lécher la joue, ne voulant pas ouvrir les yeux. Le lendemain, ils étaient dans un avion s'échappant vers les États-Unis.

La fumée réconfortante du cigar n'avait rien à voir avec la brume noire qui hurlait la puanteur en s'évadant des fenêtres de la maison.


El Paso, Texas, 1988


Achille a 14 ans et se donne le titre d'homme de la maison. La ville est un inconnu à l'anglais méprisé. L'adolescent se fond dans la masse. Comme une blague virée en vinaigre, leur domicile se retrouve cramoisie, abîmé, l'apparat d'une simple maison à un unique étage. Misérable. Sa mère lui paie une dizaine de professeurs privés, dans l'unique intérêt de cultiver un fils comme le père eut été : savant, érudit, impeccable. Achille aime sa mère et sa grand-mère jusqu'au fond de la veine battante. Il les chérit, les protège, les adulte. Elles sont fortes. Elles acceptent de vivre dans l'ombre de la pauvreté pour optimiser sa rédemption et la sanction de n'importe quel truand vorace.

La confiance lui déborde du coeur. Il a soif de quelque chose que ses parents vivants aimeraient être vengeance. Et plutôt, il a la vivacité d'une autre passion sans violence jusqu'à la dernière tripe : celle de retrouver l'état plaisant dans lequel le poussait de la fumée du cigare chaud qui frôlait son oeil. Il voulait retrouver l'importance de se perdre, et d'oublier la vie autour, surtout ses immondices.

Achille découvre l'amour et la sexualité, dans la plus secrète des parures. Il est invincible, il est immense, il est majestueux. Il parle l'italien, l'anglais, l'espagnol, le français et l'allemand correctement. Il connait tout des fonctions décimales et exponentielles. Son plus grand talent est l'observation. Et bien vite, il apprend à repérer : les issues, les valeurs, les pièges. Jamais il ne rate un calcul, son coup est trop soigneusement planifié. Avec la méticulosité d'un ange pour sa harpe, ou d'un chimiste à sa fiole. Achille devient voleur, un excellent pilleur, de beautés, et de rien d'autre. À 17 ans, il avait mis main sur huit toiles internationalement voyageuses, donc une ayant la valeur de plus de deux milliards de sterling.

Il vendait pour la jouissance, et pour l'argent qui lui permettait d'étaler sa sève de bonheur.




Sacramento, Californie, 1999

À 25 ans, Achille est presque un Dieu. Son savoir n'est qu'égalée devant autres divins. Son coeur est partagé avec la berceuse d'une loyauté sans faille. Il y a quelque chose d'inexorablement tendu dans l'ère d'une vie parfaitement paisible. Le voleur possède plus de douze toiles dans sa villa. Sa mère et sa grand-mère s'y cachent, maintenant cachées dans le luxe, et le confort. C'est un prétexte pour lui d'aller voir sa famille. On ne parle pas du crime et des valeurs compromises lorsque les milliers de dollars entrent dans la famille Capella. Il en a toujours été de préserver le secret, et de porter foi en l'homme de la maison. Achille est devenu tout ce que l'homme doit être pour porter croix, famille et passion.

Ses pieds foulent beaucoup de continent, sur une dizaine de relations à jouer le tour. La tromperie des mensonges, l'arnaque du regard, deviennent pour lui un véritable jeu d'enfant. Ses lèvres parlent sagesse, et envoûtent, maintenant que pour l'idéal illusion d'une vie parfaite à oublier sa propre existence. Ce qu'il rêvait, était l'ironique complaisance de ne plus porter le fardeau de son égo. Ce qui était un paradoxe en soi. Ce qu'il comprenait, et évitait de fouiller. C'était l'insatiable désir de trouver l'impossible bien-être d'enfance qui lui agrippait le cou.

Les originaux de Monet ou Pollock oeuvraient comme des rois dans sa villa. Protégé par l'infinie de leur histoire. À jamais.  




Dallas, Texas, 2011

Achille est retrouvé à l'exposition internationale d'expressionnistes du 21e siècle, comme s'il avait été prédit et attendu. Une équipe de policiers armés de rage démontra fierté et encouragements à la capture de celui qu'on recherchait à travers plusieurs pays depuis plusieurs d'années. Enfin, « le voleur d'or », « le masque de diamants », « l'ombre des musées » portait un réel nom, ainsi qu'un visage exposé.

Sa gloire est achevée à ses 37 ans, alors qu'il se voit coupable sous la loi américaine de trois vols reconnus sur une centaine. Sa sentence est de huit ans à contempler le mur de la prison de El Paso, dans une cellule, seul. Coupé de tout contact pour les trois premières années. À vouloir le rendre fou, et à y parvenir.

Achille sentit la vieillesse pour la première fois. Il refusa d'en sentir la détresse ou le mal. Ses journées étaient des méditations prolongés, parfois des jeunes sans force. En dehors, sa villa de Californie est saisie. Son autre résidence l'attend, situé à la face caché et improbable du monde.

Ce qui le brise est son retour en communauté carcérale. Un italien inconnu à l'accent du sud se jette sur lui, une poignée de jours après avoir quitté son isolement débile. Il y avait de l'écume des crocs jusqu'au creux des yeux de l'homme. C'était une projection si féroce qu'il en jaillit des années d'agressivité en Achille. Ce fut un réflexe pour Achille de lui asséner un coup de paume sur le cartilage du nez, puis de coude sur la tempe. Son crâne cogna le sol dans l'instance de, peut-être, trois secondes.

On ne reconnaît pas Achille coupable de meurtre. plutôt de légitime défense menant à un homicide involontaire. Mais, y avait-il vraiment une différence dans un cerveau croulant sous la philosophie artificielle des jours noirs? Il est maintenant, et à jamais, dévoré par les remords. 




El Paso, Texas , 2019


Il n'y a aucune meilleure cachette que fondu parmi ses semblables. Je veux continuer mon art, me sentir vivre à nouveau, à ma place. Je donne espoir et foi à El Paso, sans savoir honnêtement s'il s'agit du choix de chance...

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